FICHE DE PERSONNAGE
FEE
Alyss Mag’älia
Prénom : Alyss
Nom : Mag’älia
Surnom : Elle ne s’en connait pas.
Age : 694 252 371 secondes c’est à dire 11 570 872,9 minutes, c’est à dire 8 035,32837 jours, c’est à dire 1 147,90405 semaines, c'est-à-dire 264 mois, c’est à d… AAH PAS TAPER ! Je vais tout vous dire !! 22 ans, voilà ! (sans les années bissextiles, parce que certes j’avais que ça à faire mais faut pas pousser non plus…).
Sexe : Féminin semble-t-il ! - vous pouvez toujours aller vérifier si vous avez une bonne assurance…
Origine : Une forêt épaisse d’où s’échappe parfois quelques airs de musique portés par le vent et tus par la bise.
Race : Fée
Classe : Flamme de Nuit
Métier : Guérisseuse et guide
touristique à l’occasion.
Arme ou Pouvoir(s) (pas plus de 2) : Armée de son violon et de sa bourse médicinale, ce n’est certainement pas la petite Alyss qui fait fuir belettes et renards sur son chemin. Pourtant le doute n’est pas permis : les animaux se carapatent bel et bien à son approche, phénomène des plus curieux dont la solution est pourtant des plus simples. La fée n’est pas seule. Droite, le regard fièrement ancré dans le lointain, la flamme de nuit tire sèchement sur les longs fils blancs comme sur des rennes, entrainant l’arrêt de la masse de muscles et de crocs qui lui sert de monture. Le loup gris solitaire s’assoit en balayant la neige de sa queue souple et puissante, parfaite incarnation de la force tranquille. S’étirant sur son front allongé, la petite guérisseuse déplie ses ailes engourdies par le froid. La route a été longue, et il est temps de partir. La fée s’élève alors dans les airs et vient voleter devant les iris ambrés du grand prédateur, le gratifiant de plusieurs courbettes chaleureuses pour lui témoigner sa reconnaissance. Avant de poursuivre seule sa route, Alyss indique les racines de l’arbre le plus proche dont la base a été dégagée du manteau de l’hiver. Une forte odeur de sang s’en dégage. Après une dernière révérence, la petite fée s’envole vers la cime scintillante, laissant derrière elle sa précédente monture à ses festivités.
Elle n’est certes pas bien grande, c’est bien à elle qu’a été confié le don de dompter l’indomptable, de faire entendre raison au loup pour qu’il laisse l’agneau s’en retourner vers les siens. Cela n’a rien à voir avec un « lien » tissé entre l’animal et la fée, celle-ci se contente simplement de trouver un terrain d’entente avec la bête pour obtenir satisfaction tout en apportant quelque chose en retour. La raison du plus fort est-elle toujours la meilleure ?
Physique (5 lignes minimum) : Petite pour les siens comme pour les autres races, Alyss est haute comme l’étincelle d’innocence chatoyant dans l’œil d’un enfant de ceux-qui-marchent-sans-regarder-où-ils-mettent-les-pieds. Vous l’aurez compris, il s’agit d’une fée, et pas n’importe laquelle : c’est une flamme de nuit. Couleur azur dans l’obscurité, ses ailes, ses cheveux et sa peau rappellent le beau temps succédant à l’orage, une petite lueur d’espoir dans les ténèbres.
Droite et fière, la petite demoiselle est une créature tout en finesse montée sur de longues jambes telles des aiguilles. Ses hanches aguicheuses se balancent gracieusement au rythme de ses pas, et ses formes bien réparties lui offrent une silhouette harmonieuse que met en valeur une robe couleur d’automne dont les souples volants caressent les cuisses jusqu’aux genoux couleur neige. Quant à ses ailes, elles sont de taille moyenne et n’ont rien de plus que celles du commun des fées.
Ses grands yeux angéliques surmontant une paire de pommettes rosées contemplent le monde avec une insatiable curiosité, et sa bouche en cœur couleur coquelicot semble n’aspirer qu’à sourire et prononcer de douces paroles emplies de gentillesse et de réflexion. Méfiez-vous des apparences cependant, les roses ont des épines, et le sourire cynique qui vient d’éclairer brièvement le visage de la créature est là pour vous en avertir.
Psychologie (7 lignes minimum) : A l’opposé des puissants, sur les traces des géants,
La qualité première de la jeune fée est sans aucun doute sa franchise. Elle ne brode pas sur les faits. Elle ne cherche pas le coupable là où il n'est pas et elle assume chacun de ses actes avec un calme mesuré. C'est là que réside sa grande liberté : elle se sait maîtresse de son Destin, de ses choix. Si elle en est là aujourd'hui, c'est grâce à ses décisions passées et non à une mystérieuse force mystique qui mâcherait le travail à sa place, la mettant où il faut quand il faut comme le marionnettiste met tout en œuvre pour que la pièce se passe selon sa fantaisie. La fourberie est ce qui lui répugne le plus, ce qui peut la faire devenir mauvaise. La franchise est parfois la plus acérée des armes.
Lumière dans le noir, étincelle d’espoir,
Quand on s'est trouvé une vocation de guérisseuse, les armes ne sont pas les instruments que l'on côtoie le plus souvent, et heureusement me direz-vous ! Pourtant quand Alyss est au chevet d'un patient à l'agonie, c'est bel et bien un combat qu'elle mène contre la mort, et ses instruments deviennent alors les lames précises et effroyablement redoutables de la vie qu'un rien pourraient faire balancer de l'autre côté de la balance. Le métier de sauveuse de vie n'est pas fait pour les faibles, et encore moins pour les insouciants : il met une énorme responsabilité sur les épaules de ceux qui le pratiquent, et demande donc une volonté sans faille et une lucidité parfaite à toute épreuve ! C'est pour ces raisons que le métier n'est jamais acquis parfaitement. Certains s'en approchent, d'autres l'effleurent presque, mais aucun ne peut se dire entièrement guérisseur, car les expériences sans tache n'existe pas, et l'être pensant n'est jamais à l'abri de l'échec.
Yole sur le Styx, larme du phénix,
Petite, Alyss a beaucoup souffert de l'absence de son père. Sa mère avait beau être la plus présente possible pour sa fille, son deuil nécessitait beaucoup trop de solitude pour que leur relation mère-fille n'en soit bouleversée. Recluse dans un coin sombre de sa personne, l'enfant qu'elle était ne cessait de ressasser les paroles qu'elle entendait autour d'elle concernant la mort de son père, en opposition avec les messages plein d'espoir de sa mère de le voir ressurgir un jour. Tout cela la maintenait immergée dans la plus sombre des perplexités. Vivra, vivra pas ? Tout ce que son inconscient avait trouvé à lui répondre était "patience", aussi la jeune fille qu'elle devint parvint à se redresser peu à peu en conservant cette même conviction que tout finirait par s'arranger un jour. Elle en était si intimement convaincue qu'elle réussit même à retrouver le sourire.
Serment inachevé, mensonges éhontés,
Mais il ne revint jamais, et cette force qui avait permis à Alyss de se tenir droite se retourna contre elle, lui laissant une bile amer et un sens de l'ironie et du cynisme qui la satisfaisaient grandement au désespoir de ses proches. Mais tout se justifiait à son sens: elle était orpheline de père, et elle n'avait jamais su pourquoi, il y avait tout de même de quoi en perdre ses bonnes manières, n'est-ce pas ? A présent devenue adulte, la flamme de nuit s'est mise en quête de réponses. Doucement mais surement, elle s'éloigne du nid familial et aspire à une vie plus palpitante dans laquelle elle se servirait de son intelligence et de sa ténacité pour retrouver les responsables du bouleversement de sa vie et leur poser elle-même la question qui la travaillait depuis si longtemps.
Sirène et sa mélodie, gardienne de l’Harmonie.
Le violon posé au creux de son épaule et l'archet à la main, Alyss chante la vie en lui couplant quelques trilles mélodieux, tranchant avec gaieté le pâle silence de l'hiver pour lui apporter couleurs et éclats, tout comme les flammes de nuit permettent au monde de s'assoupir dans leur douce clarté. Histoire (15 lignes minimum) : La légende de Tranche-Nuit ~
~ Lune éternelle, dans le ciel tu te dresses, sur la nuit tu étends ton voile de clarté et dans les ténèbres tu complotes en secret. Toute puissante dans la voûte étoilée, tu chantes avec les loups le bonheur de voir le monde se plier à ta volonté, onduler selon ta fantaisie et disparaitre enfin quand un soir tu décide de ne te point montrer. Tu laisses alors les vivants livrés à eux-mêmes et à leurs phobies. La peur de l’obscurité se propage comme une peste dont seuls quelques vaillants cœurs savent triompher. " Quel était ce bruit-ci ? J’ai cru voir une ombre, était-ce un fantôme ? J’ai si peur, ne me laissez pas, les démons de minuit approchent…" Les murmures des êtres solitaires dans les pénombres ne se tarissent de crainte que le maître silence reprennent les rennes et ne les laissent plus désemparés et vulnérables que jamais. Face à tant d’inquiétude, les étoiles éprouvent moult remords, et d’un commun accord, elles décident d’influencer le Sort.
~ C’est ainsi que surgissent du néant une lueur bleutée, puis une mauve, une jaune et une autre rouge. Elles éclosent comme de petits feux d’artifices à travers l’ombre à si vive allure que bientôt la forêt ressemble à un immense bouquet de fleurs aux couleurs chatoyantes qui se met à danser. La nuit n’est plus dans les bois, la victoire est acquise et le temps est à la fête ! La mélopée des lucioles s’élèvent dans les airs, chassant l’angoisse comme le vent balaye la poussière sur le champ de bataille.
~ Les fils et filles des étoiles sont nés ce soir là, et dès lors, ils tiennent la nuit en échec, fascinant les autres peuples et faisant naître nombres de mythes à leur sujet.
~~ ☼ ~~
- Il est où papa ?
- Les humains géants l’ont emmené.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas ma toute belle, je ne sais pas...
- Ils vont le manger ?
- Non ma chérie, les humains géants ne trouvent pas qu’on ait bon goût, mais il y en a certains qui trouvent malin de nous enfermer dans des cages invisibles pour se servir de notre lumière comme bon leur semble, et encore s’ils ne nous écrasent pas comme de vulgaires insectes...
- Papa est devenu une lampe alors ?
- Je ne sais pas ma princesse, je ne sais pas...
- Et pis il reviendra quand ?
- Je ne sais pas ma puce… E-Essaie de dormir d’accord ?Des larmes plein les yeux, la fée aux cheveux flamboyants caressa la joue de sa petite fille avant de quitter le tronc-maison en voletant tristement. Les humains avaient encore frappé, n’avaient-ils donc aucun respect ? Arracher ainsi un être à son foyer, un père à sa fille, un époux à sa belle… Il n’était pas étonnant que le peuple des flammes de nuit se fasse si petit ces derniers temps avec toutes les lubies des peuples plus grands. Quand ils ne venaient pas les enlever pour mettre à profit leur sens de l’orientation et leur fluorescence naturelle, ils les épinglaient sur des planches en bois pour les disséquer comme des grenouilles. Plus question de s’afficher, de jour comme de nuit, la vie des fées était devenue périlleuse. Les plus téméraires et les plus curieux continuaient de venir en aide aux grands voyageurs égarés qui le méritaient, mais cela se faisait de moins en moins, les risques du métier n’étant pas négligeable et les âmes dignes de soutien se faisant rares. C’était d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les grandes familles ne se retrouvaient qu’en de rares occasions dans le sanctuaire secret, chacun menant sa petite existence le plus discrètement possible pour échapper aux gros doigts assassins des braconniers. Ils étaient si petits, si vulnérables.
Aujourd’hui encore, une flamme s’était éteinte et c’était tout le brasier de sa famille qui en était ébranlé. La mère pleurait en silence à l’abri des regards tandis que la fille se tournait et se retournait dans la coquille de noix qui lui servait de lit en réfléchissant au pourquoi du comment. Son père était parti, cela elle le comprenait, mais ce qui lui échappait, c’était la raison pour laquelle il ne rentrerait pas à la maison ce soir. Après tout, il était la flamme la plus grande de la forêt, et sa lumière verdoyante était si vive que même les autres fées devaient plisser les yeux quand elles le croisaient durant la nuit. Et puis il était malin, vif, fort ! Le super-papa en personne que rien ne semblait pouvoir ébranler ! Pourtant il s’était fait attraper, et maintenant, tout le monde échangeait des regards comme s’il ne reviendrait jamais. Était-ce vraiment le cas ? Et si oui, pourquoi ? La jeune Alyss soupira de plus belle. Non, décidément elle n’arrivait pas à comprendre ce que le deuil lui expliquerait bien plus tard…
~~ ☼ ~~
- Maman, j’y vais.
- D’accord ma chérie, et « qui sort la journée …
- Ramène le dîner », je sais. Je serai à l’heure cette fois, ne t’en fais pas. A ce soir !
Enfin libre, la jeune flamme bleutée décolla de l’arbre maison à vive allure, sa sacoche de guérisseuse portée en bandoulière. Âgée à présent de vingt-deux ans, Alyss avait suivi une formation de guérisseuse grâce leur voisine Dryade surnommée « la vieille Meg » par les habitants pensants de la forêt. On racontait qu’elle était si vieille que son chêne avait été le premier de tous et que c’était elle qui avait planté toutes graines aujourd’hui devenues arbres qui constituaient cette forêt. La vieille Meg était l’incarnation de la sagesse en ces lieux, mais la sève qui parcourait ses veines s’était épaissie avec le temps, l’empêchant de quitter son arbre. N’étant plus autonome à présent, ses voisins les plus proches avaient été désignés pour prendre soin d’elle : c’était donc à Alyss et sa mère de prendre en charge la doyenne de la forêt, en l’échange de quoi cette dernière offrit à la jeune fille d’apprendre l’art de la guérison.
L’apprentissage avait duré douze ans, et à présent il ne restait que peu de plantes dont la petite fée ne connaisse les vertus. Grâce à ses connaissances, elle était considérée comme la porteuse-de-savoir-de-la-vieille-Meg officielle, et ses journées se résumaient à de nombreux allés retours à travers les sous-bois pour venir en aide aux animaux et aux autres fées qui la faisaient quérir. Elle n’avait pas la responsabilité de tout le bois naturellement : tous les guérisseurs s’étaient partagé la tâche en assignant à chacun une zone à couvrir qui faisait un cercle parfait autour de leur domicile, cercle dont la limite immatérielle était celle au-delà de laquelle le son d’un instrument de musique de fée n’était plus perceptible par les habitants de la zone en question.
La petite fée se posa sur une feuille de houx et observa les alentours, se permettant une petite pause. L’hiver ne semblait toujours pas disposé à retirer son blanc manteau pour laisser place à de meilleurs jours. Ce caprice n’avait pas grande importance aux yeux de la guérisseuse qui ne souffrait pas du froid, mais voir un peu de verdure dans toute la monotonie du blanc aurait peut-être réchauffé son petit cœur glacé depuis la disparition de son père. Cela faisait quatorze ans déjà que les géants bipèdes l’avaient enlevé, et depuis lors, Alyss n’aspirait qu’à rencontrer les humains qui l’avaient privé d’un parent pour prendre connaissance de leurs raisons. Elle n’était pas en colère après eux, non, la loi de la nature est ce qu’elle est, et seul un naïf pourrait affirmer qu’elle n’est point cruel et seulement juste. La Tisseuse avait tranché un fil, ainsi soit-il. Mais à présent, les langues des bourreaux devaient se délier pour l’honneur d’une famille, pour le respect d’une vie perdue, et Alyss avait depuis longtemps décidé de se charger personnellement de l’obtention de cet aveu.
Respirant profondément, la petite flamme bleue se remit en route en sifflotant un air qu’elle avait l’habitude de jouer au violon lorsque son père occupait ses pensées, une façon bien à elle de lui montrer qu’elle ne l’oublierait jamais.
Autres précisions : je n'aime pas faire les fiches...
Avez-vous envoyé le code aux administrateurs ou modérateurs ?
Yep, à Messire Aïedal Morang’dar !
Vous-même
(facultatif)
Votre surnom : Fey ou Feli sont les plus courants.
Votre âge : L’ignorer ne vous empêchera pas de dormir je pense
j’ai plus que la majorité des censures, et moins qu’une minorité ~
D’où vient votre avatar ? art
sakimichan.deviantart.com
Comment avez-vous connu ce forum ? Grâce aux top-sites ! Autre : Alors alors, des tas de choses :
Primo : j’espère me plaire parmi vous évidemment, j’aimerais beaucoup contribuer à l’avancée du forum et au plaisir de RP de ses membres ! Je suis là pour m’amuser et oublier un peu la pression extérieure, donc je tâcherai de vous être agréable (promis chers Administrateurs, je ferai tout pour ne pas vous donner de fil à retordre et serai très sage =3 hein ? Moi, faire de la lèche ? Mais jamaiiiiis, ce n’est qu’une simple euh… formalité ?
)
Secundo : Je n’aime Vraiment pas faire les fiches de présentation, si cela s’en ressent, croyez que j’en suis bien désolée, je me rattraperai au mieux en rp u_u
Tercio : Je sais bien que les fées c’est mignon tout plein et tout et tout mais… pourquoi tout ce roooooose ? T_T *sent venir le fouet * aaaarg je n’ai rien dit, pas taper !!!