FICHE DE PERSONNAGE
HUMAIN
Votre personnage
Prénom : Allen
Nom : Destrys
Surnom : La clef
Age : 35
Sexe : Masculin
Origine : Ghyelle
Race : Humain
Classe : Guerrier
Métier ou Cercle : Conseiller et garde du corps du roi de Ghyelle
Arme(s) (pas plus de 2) ou Pouvoir : Une longue épée à deux mains pouvant transpercer la plupart des armures fines par un coup d'estoc, dotée d'une garde assez grande, ce qui la destine à parer les attaques adverses principalement. Elle axe donc son maniement sur une technique défensive destinée à épuiser l'adversaire.
Une ceinture comportant cinq couteaux de lancer noirs. Enserrant la cheville gauche d'Allen, cette ceinture lui offre une possibilité d'attaque à distance foudroyante avant tout combat rapproché. Le métal dans lequel sont coulés ces cinq armes est d'une rareté telle qu'il peut passer des heures après le combat pour rechercher les éléments manquant à sa ceinture.
Physique : Allen est grand et musclé. Pour un guerrier, plutôt normal me direz-vous. Il entretient cette forme physique avec trois heures d'entraînement par jour, se levant à six heures tous les matins pour ne revenir qu'à neuf heures au palais présidentiel. Ses muscles sont saillants, mais ne sont pas harmonieusement distribués, puisque ceux de ses avant bras et de ses jambes sont plus développés que les autres. Généralement vêtu d'un long manteau noir assez resserré au niveau des bras pour ne pas gêner les mouvements amples qu'il serait susceptible de réaliser avec son épée, le détail de ses muscles est de toute façon fondu dans son allure générale certes le décrivant comme un guerrier grand et bien bâti, mais un rien fluet par rapport à ses semblables. Ceci vient du fait que lorsqu'Allen réalise trois heures de maintien en forme quotidien, les autres guerriers en font neuf dont entraînement au combat avancé... Dans la vie il faut faire des choix, et Allen a fait celui de la politique royale ; il a choisi de passer le reste de sa journée à contrôler le roi. Mais ça c'est une autre histoire.
Intéressons nous donc au visage de notre cher Destrys. Une barbe de quelques jours (si ce n'est de quelques semaines lorsqu'il décide de faire de longs voyages en solitaire dont personne n'a jamais su la destination) lui mange assez souvent le visage. Pour tout dire, Allen n'a jamais vraiment su se raser, et se couvrir les joues et le menton de coupures en voulant y parvenir, en plus de le faire passer pour un débile auprès de la moitié des nobles de la cour, le met de très fort mauvaise humeur. Pour le reste, ses yeux sont bleus très clair, aussi son regard n'est pas très lourd, et on a tendance à oublier la puissance de ce personnage et son influence sur le royaume de Ghyelle même lorsqu'il veut vous fixer d'un oeil sévère... Ses traits sont rugueux et certains ne sont en réalité que de vieilles cicatrices mal refermées, et on sent même dans la tension au coin de ses yeux les premiers signes de vieillesse anticipée due certainement au poids des secrets qui pèsent sur son âme. Que dire de plus ? Ses cheveux mi-longs et noirs... Ceux qui le connaissent vraiment posent leurs mains sur leurs armes en les apercevant au loin. Ceux qui ne le connaissent pas le connaîtront bientôt.
Psychologie : Allen est le confident du roi de Ghyelle, comprendre son tuteur. Le guerrier a abandonné la quête de la puissance physique à tout prix pour devenir un manipulateur hors pair qui maintient le pouvoir du royaume au creux de sa main. C'est quelqu'un de dangereux, mais de prévisible pour ceux qui savent le lire, je pense notamment aux autres membres du conseil et aux prêtresses de la tour des âmes. Pour l'instant il semble oeuvrer dans l'intérêt du royaume fédéré humain, il place de bons éléments aux postes les plus importants de la hiérarchie et veille à ce qu'ils ne soient corrompus d'aucune manière que ce soit. Il laisse l'armée humaine s'organiser de manière à maintenir une sécurité plutôt efficace au moins au niveau du centre-ville, il laisse les personnes qu'il juge compétentes prendre les décisions. A vrai dire, même s'il le voulait à présent, il ne pourrait détruire tout le système qu'il a laissé se créer, il faudrait raser toute la ville... Mais la question ne se pose pas, puisqu'Allen ne souhaite rien détruire du tout. Simplement, les trois précédents « co-conseillers » censés l'aider à assumer la lourde tâche de conseiller royal se sont malheureusement suicidés en se coupant la tête, se mettant dans un sac et sautant dans le lac le plus proche. Quel tragique acte de suicide, vraiment...
Parlons à présent d'un point de vue plus primaire. Allen est assez froid. Inquiétant. Il met mal à l'aise les gens avec lesquels il discute de sujets pourtant anodins, son étrange manière de les fixer de son regard trop clair ne leur permet pas de deviner ses dispositions, son humeur, s'il plaisante ou pas... C'est très dérangeant et bien des gens se surprennent à relâcher leur respiration une fois qu'il sort d'une pièce. Il sait développer un certain humour et est plutôt bon au jeu des allusions, des contournements du langage, il manie ces armes au moins aussi bien que son épée, toujours avec une grande prudence. Il n'est pas susceptible, aussi lui balancer des moqueries au visage n'entraînera pas vraiment de réaction de sa part ; mais il est efficace, faites une fois une allusion à son probable évincement de la fonction royale, et vous pourriez vous retrouver ad patres avant même d'avoir compris pourquoi.
En clair, Allen Destrys est un membre du conseil.
Histoire (15 lignes minimum) : Qui est Allen ? Allen regarda son bras d'un air dédaigneux, puis arracha la petite arme qui s'y était fichée. Il fit sauter son épée dans sa main gauche, et poussa un hurlement bestial avant de se jeter sur sa gênante proie. Sa lame rencontra du métal, aussi effectua-t-il un tour sur lui-même pour frapper selon un angle inattendu, toute la puissance de son coup décuplée par son élan. Le mouvement fût stoppé net. Entre lui et son adversaire se tenaient un bon mètre d'acier horizontal, maintenu par une poigne de fer et un bras qui ne tremblait pas. Il voulut se dégager, mais l'autre laissa soudain sa résistance s'estomper, l'entraînant dans l'élan qu'il avait pensé être un atout. Allen se retrouva soudain près de son adversaire. Très près. Trop près. Une lame noire d'une dizaine de centimètres de long s'enfonça dans sa poitrine avec la précision d'un aiguille, trouvant et perçant son organe vital le plus précieux. Son coeur. Il émit encore deux pulsations qui firent gicler un sang noir et épais par la plaie chirurgicale, puis s'arrêta, noyé dans un gargouillis peu ragoûtant.
Le corps d'Allen retomba contre l'épaule de l'homme, qui prit le temps de retirer le couteau de lancer noir fiché dans la poitrine du défunt. Il étendit ensuite le cadavre devant lui, presque respectueusement, puis arracha la plaque que le mort portait sur son épaulière droite.
Allen Destrys, guerrier de troisième escouade, régiment 12... pouvait-on lire à l'endroit de la plaque où le sang était encore assez clair. L'homme essuya la plaque gravée contre le pantalon de toile d'Allen, laissant une trace d'un rouge presque noir sur le tissu bleu, puis la déposa à terre, à côté de sa victime. Il se leva ensuite et sembla chercher quelque chose, les yeux tournés vers le sol, la pointe de son épée soulevant les feuilles mortes de temps en temps.
Soudain, il planta sa lame dans le sol meuble et s'agenouilla, avant de récupérer dans le creux de ses mains l'objet de son attention : un petit couteau noir semblable à celui qui avait percé le coeur d'Allen, un petit couteau noir qui quelques instants plus tôt avait été jeté à terre par le guerrier qui l'avait arraché à son bras. Il rangea la précieuse arme en compagnie de ses quatre soeurs, dans une ceinture près de sa cheville gauche, avant de se relever.
Il revint près du corps d'Allen, lui disposa les bras en croix sur le torse, puis le traîna jusqu'à une trouée dans la végétation, probable passage de bêtes sauvages, en prenant garde à laisser une trace de sang tout le long du chemin parcouru. Il adossa le corps du malheureux à un arbre, puis revint chercher la plaque de métal gisant dans les feuilles mortes. Il fixa la plaque sur son épaulière, rengaina son épée et rabattit son manteau sur ses couteaux de lancer. Il était désormais Allen Destrys, guerrier de troisième escouade, du régiment 12.
L'inconnu « Allen Destrys » rentra de mission en ce jour d'automne où le vent s'engouffrait entre les montagnes de la cité de Ghyelle avec une force jamais vue jusque là. Aucun de ses camarades ne le reconnut. Ca n'était pas grave, lui non plus ne les reconnut pas. Après un interrogatoire par le commandant de son régiment qui ne fût pas très concluant, ses supérieurs décidèrent de refaire passer les tests d'entrée dans l'armée de Ghyelle à ce jeune homme inconnu qui continuait à affirmer qu'il était bien Allen Destrys. Il passa les tests haut la main, et fût donc ré-intégré à sa... et bien sa place habituelle, puisqu'il était Allen Destrys, simplement de retour de mission.
C'est après quelques mois durant lesquels il se fit oublier, durant lesquels il se fit de nouveaux amis, une nouvelle et discrète réputation, durant lesquels il créa le nouvel Allen, qu'eut lieu la sélection. C'était assez simple : vingt-cinq volontaires pour escorter le roi sur des terres ennemies en vue de signer un traité de paix. Allen ne fût pas le tout premier, il ne fût pas le dernier des derniers. Mais il fût un de ces volontaires. Anonyme parmi les autres, il était simplement un garde. Juste un garde de plus.
Le garde « Hé Allen, où t'as eu tes couteaux au fait ?
_Un marchand près de Vesille, je te l'ai déjà dit Harold...
_Ouais c'est ça, me fais pas croire qu'un de ces marchands miteux de la plaine sud aurait eu une pareille merveille en sa possession...
_C'était le cas mon vieux. Tu devrais dire à ton cheval d'arrêter de bouffer des feuilles mortes, ça va le rendre malade.
_Hersine, laisse ça ! Allez... Lève la tête va ! A ton avis, ils en auront pour longtemps ?
_Oh non... Je ne crois pas...
_C'était quoi ce sourire Allen ? »
Une flèche siffla dans l'air un instant avant de se ficher entre les deux yeux du malheureux Harold. Allen se jeta immédiatement à couvert, puis rampa jusqu'à la tente royale. Il pratiqua une incision dans le tissu blanc, et entra d'une roulade pour se retrouver devant le roi en personne.
« Le camp est attaqué votre altesse ! Il faut immédiatement fuir !
_Que se passe-t-il ? Pourquoi ces chiens nous attaquent-ils alors que je viens de ratifier un traité d'annexe de leur région leur conférant des droits importants ?
_Je n'en sais rien, mais je peux vous permettre de rester en vie ! Suivez-moi ! »
Le conseiller « Allen, viens ici mon garçon...
_Qu'y a-t-il votre altesse ?
_Pourquoi ces hommes nous ont-ils attaqués d'après toi ?
_Je n'en ai pas la moindre idée votre altesse... N'y pensez plus, c'était il y a plusieurs mois déjà...
_Si tu n'avais pas été là, je serais mort moi aussi à l'heure qu'il est. Mon Dieu, dire qu'ils ont massacré toute mon escorte ! Je me suis trompé sur toute la ligne, j'étais persuadé que leur groupe était pacifique...
_Vous devriez écouter d'avantage les recommandations de vos conseillers je pense.
_Bah ! Les conseillers... Ce sont eux qui m'ont affirmé qu'il n'y avait pas le moindre danger...
_Dans ce cas il serait peut-être bon de les changer.
_Ha, moi je veux bien, mais où trouver des personnes de confiance ? Où trouver des gens qui ne veulent pas attenter à ma vie ?
_Si vous le permettez, je pourrais éventuellement vous trouver des candidats que j'aurais testé moi-même, votre altesse...
_Ma foi, pourquoi pas ? Mais j'y pense...
_Oui votre majesté ?
_Et si je te faisais conseiller, toi ?
_Haha, vous n'y pensez pas votre altesse ! Je ne suis qu'un simple guerrier, je ne connais rien aux ficelles de la politique !
_Peut-être, mais tu es le seul en qui j'ai réellement confiance... Eh bien présente-moi tes candidats, j'en choisirai qui m'aideront pour les affaires politiques, mais tu seras mon conseiller personnel pour tout ce qui concerne l'armée !
_C'est un honneur, votre majesté... »
Le marionnettiste C'est deux ans plus tard que disparut le dernier conseiller du roi de Ghyelle. Certainement un suicide, d'après les enquêteurs. Comme ses prédécesseurs, il avait choisi pour moyen de suicide la décapitation suivie de la noyade, preuve qu'il ne voulait pas se louper. Le roi se refusa à choisir de nouveaux conseillers, car Destrys avait fini par apprendre les rudiments de la politique et lui prodiguait de précieux conseils qui se révélaient toujours bénéfiques pour le royaume. Ne désirant pas briser la délicate alchimie qui permettait encore à Ghyelle de tenir debout, le roi laissa Allen gérer les affaires les plus importantes comme les traités de paix, les déclarations de guerre, les relations politiques, et même les questions de succession. Le conseiller royal Allen Detrys fût bientôt connu par le nobles haut-placés pour être le véritable maître du palais. Si le roi restait le symbole, l'icône du pouvoir pour le peuple, dès qu'on s'approchait un peu des affaires politiques des hautes sphères, on se rendait vite compte que tous les chemins passaient par cet étrange guerrier aux yeux clairs. Le système s'y habitua, une hiérarchie officieuse commença à se mettre en place, avec certes des vacillements et des problèmes de toute sorte, mais la structure générale tenait bon, et le tout fût consolidé par le ciment de l'habitude. Combien de temps cela allait-il durer ? Au moins jusqu'à la mort du roi, c'était certain. Après, rien ne serait comme avant... Même si Allen replaçait une marionnette sur le trône, il ne pourrait plus duper le peuple aussi facilement qu'avec un roi vieillissant mais ayant véritablement exercé un pouvoir étant plus jeune...
Toujours est-il que jusque là, ça fonctionnait. Le marionnettiste tirait les ficelles.
Et la neige ? Ce froid matin d'hiver où tout a vraiment commencé, Allen n'était pas au palais. Son long manteau noir sur ses épaules, une main sur le pommeau de sa vieille épée, ses couteaux de lancer noirs solidement fixés à sa cheville gauche, les cheveux parsemés de flocons à moitié fondus et le visage rougi par le froid, le conseiller royal était parti faire une de ces expéditions en solitaire dont il avait le secret. En fait, cela faisait trois jours qu'il suivait un loup gris dans son déplacement vers le nord, souhaitant apprivoiser l'animal et le dresser à la chasse voire au combat. Bon, il se trouve qu'Allen n'était pas très bon pour apprivoiser les animaux. Le précédent animal qu'il avait ainsi suivi, un ours blanc de toute beauté, s'était soudain retourné contre lui et avait tenté de l'éventrer d'un énorme coup de patte. Il s'était trouvé que l'inverse s'était produit. Mais un ours mort ne s'apprivoise pas super bien, aussi Allen était-il rentré une nouvelle fois bredouille de son escapade.
Sauf que cette fois-ci, c'était différent... Il allait réussir avec ce loup, il en était sûr ! Il avait quand même dégainé son épée « juste au cas où », et s'approchait à pas lents de l'animal en tendant une main devant lui en signe d'apaisement, lorsque le premier flocon tomba. Allen sut à l'instant où le fragment glacé se déposa sur le manteau blanc immaculé devant lui que ce n'était pas vraiment de la neige. Un simple reflet argenté qu'il perçut du coin de l'oeil lui confirma son intuition. Ses sourcils se froncèrent, ses traits se crispèrent, toute son expression se durcit. Il ne réagit pas plus durant quelques secondes silence total, puis laissa échapper dans un souffle :
« Ca a commencé. »
Autres précisions : Oui !
Avez-vous envoyé le code aux administrateurs ou modérateurs ? (Vous le trouverez dans le règlement (mais ça, normalement, vous le savez déjà)) Je me suis envoyé un MP à moi-même et je confirme la réception de celui-ci. Cependant ce n'étaient pas les bons mots-clefs aussi me suis-je ré-envoyé un MP avec les vrais mots-clefs. Je confirme également la réception de ce deuxième MP.
Vous-même
(facultatif)
Votre surnom : Delm
Votre âge : 20
D’où vient votre avatar ? google
Comment avez-vous connu ce forum ? Je suis un des créateurs
Autre : Pas que je sache non ^^ Je suis validé ?
Sujet: Allen Destrys 
Dim 15 Jan - 12:19
