Aïedal Morang'dar Membre du conseil
Messages : 142 Age : 34 Localisation : Toujours au même endroit, sauf quand je change.
Feuille de personnage Expérience: (32/40) Race: Démon Classe: Nécromancien
| Sujet: Aïedal Morang'dar, la Flamme bleu du Destin. Sam 14 Jan - 0:28 | |
| FICHE DE PERSONNAGE DEMON Votre personnage Prénom : Aïedal Nom : Morang'dar Surnom : " Moran " Age : 21 ans Sexe : Masculin Origine : Sud, plaine démoniaque Race : Démon Classe : Nécromancien Métier : Devin de Guerre. Cela consiste à appuyer les soldats lors de batailles sur tous les points stratégiques. C'est donc un métier où l'on est à l'abri dans une tente près des généraux lors des réunions, et en retrait bien protégé par une garde personnelle sur le terrain. Arme(s) ou Pouvoir(s) (pas plus de 2 en tout) : † Aïedal possède un sabre recourbé -pour bien visualiser, c'est un katana, mais ce terme n'existe pas en ce monde- dont la lame peut s'embraser de flammes bleutées lorsqu'est libéré le pouvoir du Démon. † Ceci est le deuxième atout du nécromant. Sous la menace, sous la peur ou lorsqu'il est prit d'une cruauté sans pareille, ses émotions se transforment toutes en rage « posée ». Une colère sourde, immense et extrêmement dangereuse -autant pour lui que pour les autres- gonfle en lui, faisant jaillir sur son front deux petites cornes enflammées, du même bleu que sa lame. Lorsqu'il est sous cette emprise, tous les sens du démon sont exacerbés, le rendant plus habile au combat, plus vif dans la réflexion, mais en même temps plus calme et plus serein -paradoxe puisque c'est une colère profonde qui le calme, mais même Aïedal n'a jamais su l'expliquer- durant tous les instants de sa montée en puissance. Physique (5 lignes minimum) :
† Aïedal est un jeune démon aux cheveux noir, trait courant chez les Démons -du moins chez ceux assez humanoïdes pour avoir encore des cheveux-, mais possède quelques reflets bleus selon la lumière. Son visage fin, sa musculature légère, sa taille moyenne, font de lui un démon peu impressionnant. De plus, comme si cela ne suffisait pas, il ne contrôle pas son envie de "bien s'habiller". Et dans le monde des Démons, être beau-gosse et peu musclé, ça fait tâche. Autant dire qu'il n'est pas très apprécié par ses semblables. Bref, nous y reviendrons plus tard.
† Les yeux bleus de Moran prennent une teinte noire dans les lieux pourvus que d'une très faible luminosité. Il a une peau claire exempte de la moindre cicatrice, mais douce comme de la soie. Presque tout le corps d'Aïedal pourrait tromper un oeil averti sur sa réelle nature. Il ressemble avec pratiquement autant d'exactitude à un humain qu'un xuhygy ressemble à un ventre-sur-pattes. Si ce n'est ses oreilles pointues. Ce petit détail, insignifiant pour le jeune démon, est cependant très remarqué, car chacune de ses deux oreilles forme une protubérance triangulaire au travers de ses cheveux foncés, eux mêmes suffisamment longs pour atteindre le milieu du cou d'Aïedal. Sa petite bouche, formant très souvent un O de curiosité, voir d'incrédulité, fend avec grâce sa mâchoire triangulaire totalement imberbe. Oui, Aïedal est bel et bien une tafiole. Démoniaque, certes, mais avec un physique d'Elfe accouplé à un Humain. Et une tafiole -aussi démoniaque soit elle- reste une tafiole !
† Cependant, il a une face cachée. Lorsqu'Aïedal libère son pouvoir démoniaque enfoui au plus profond de son âme, un sourire sadique remplace ses lèvres gracieuses. Deux petites cornes d'un feu bleuté apparaissent sur son front, et ses yeux ne reflètent plus que de la colère. Hormis ces légers changements physiques, Moran reste le même : un démon aux allures de demi-elfe, deux cornes sur la tête, témoignage de la puissance incroyable qui sommeille en lui. Psychologie (7 lignes minimum) : † Aïedal n'est pas des plus courageux. Malmené depuis sa plus tendre enfance par d'innombrables démons à cause de sa chétivité, il a gardé une rancune particulière pour ses semblables. Mais cette colère reste tapie en lui, surpassée par la peur. La peur des coups et des colibets, la peur d'être rejeté et ignoré. Il craint les démons, et les hait encore plus. Malgré cela, il est plutôt intelligent, et sait tirer parti de chaque opportunité. C'est donc avec crainte et dégoût qu'il soutient les généraux de guerre et autres dirigeants, afin de récupérer asile et protection, au gré de leur bon vouloir.
† Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer en sachant cela de lui, Aïedal reste cruel et morbide quand il s'agit de divination. Tirant ses dons des obscurs secrets de la nécromancie, il n'hésite pas un seul instant à torturer ses victimes avant de se servir de leur cadavre et de leur esprit pour dévoiler l'avenir. Il éprouve un plaisir immense, quand ses instruments de torture font jaillir un liquide rouge des plaies douloureuses de pauvres créatures malmenées par ses soins. Il voit dans ces plaisirs morbides la vengeance qu'il ne peut avoir contre les démons. Histoire (15 lignes minimum) : † Il y a de cela vingt et une années, un nouveau démon naissait. Ses grand yeux d'un bleu profond s'émerveillèrent aussitôt sur le monde l'entourant, tandis que ses balbutiements d'enfant résonnaient dans la bâtisse miteuse lui faisant office de logis. Ses parents démons étaient aussi dissociables l'un de l'autre que l'auraient pu être un elfe d'un nain. Lui était immense, recouvert d'écailles colorées trop souvent imbibées de sang, un visage rouge comme la braise éructant sans cesse des obscénités à faire pâlir un violeur masochiste de vieilles fan de Franck Mickaël, des fragments d'os perçant sa chair musclée dans d'innombrables lieux parfois insolites. Elle, était petite et rondouillette, la peau marquée de rides et de vergetures, mais un sourire charmeur et une voix de sucre, tout autant affectueuse que cajoleuse avec son fils. Aimé de l'une et haï de l'autre, Aïedal atteignit 7 ans et fit sa première fugue.
† Il sortait souvent dans la rue pour explorer le monde, même si les autres enfants démons lui en faisaient voir. Il observait de loin les entraînements des soldats de l'armée de son village, humait les bonnes odeurs s'échappant des cuisines taillées à même la roche, s'infiltrait en douce dans des bâtiments... Aussi, lorsque son père le frappa une nouvelle fois parce que son fils avait laissé traîner ses yeux un peu trop longtemps sur lui, Aïedal s'échappa de la maison familiale et alla se réfugier dans le bâtiment le moins fréquenté durant la nuit : la bibliothèque. Du moins, ce qui ressemblait à une bibliothèque. Là, il dormit en paix quelques heures, avant d'être réveillé par différents démons recherchant quelque livre perdu. Il se fit petit dans la rue un instant plus tard pour voler de quoi manger, et retourna dans la bibliothèque à nouveau vide quand le soleil se coucha. Son train-train dura quelques jours, dormant, volant et s'occupant en lisant, à l'abri des regards, des livres qu'il empruntait le matin pour les replacer le soir même dans les rayons. Mais il se fit repérer.
† La punition que lui infligea son père lui fut extrêmement douloureuse, autant sur le plan moral que physique. Il l'enferma dans sa chambre, clouant sa fenêtre, barricadant sa porte, après lui avoir fait goûter la morsure de sa ceinture d'acier. Mais grâce à sa mère qui lui apportait soins et nourriture, il ne garda comme cicatrice de cet événement qu'une douleur mentale. Quand la première occasion lui fut donnée, il refugua.
† En faisant cette fois plus attention à lui, il reprit exactement le même train de vie, résidant la nuit dans la bibliothèque, luttant en journée contre des gamins pour préserver son honneur. Etant toujours perdant, aucun des bambins ne le dénonça jamais, pour pouvoir continuer à le battre et l'humilier secrètement. Il laissa également quelques indices pour faire croire à son départ, ainsi son père cessa de le rechercher ceinture à la main après quelques jours, pour se reconcentrer sur son entraînement aux armes. Sa mère pleura de chagrin des lunes durant, à tel point que son démon de mari lui transperça le coeur pour avoir "un peu de silence, femelle !". Quand Aïedal apprit la mort de la seule personne qui lui avait témoigné de la gentillesse, il décida de quitter réellement son village, plus rien ne le retenant en ces lieux. Il passa donc sa dernière nuit dans la bibliothèque, prévoyant exactement comment s'enfuir le lendemain. Mais rien ne se passa comme prévu.
† Pour ce détendre avant de passer à l'acte cette nuit là, il lut un nouveau livre à la lueur d'une bougie. Et ce qu'il y découvrit lui dévoila une nouvelle perspective. Lentement, un plan naquit dans son esprit, et le jeune démon passa à l'action la nuit même. Il se faufila dans les ténèbres, aussi silencieux qu'une ombre, et se glissa tel un loup dans la demeure familiale. Là, il saisit un couteau de cuisine traînant sur la table tachée d'immondices, et pénétra lentement dans la chambre de son père. La respiration de ce dernier le fit trembler, mais il ne flancha pas, et traça un profond sillon sanglant dans le cou découvert de l'adulte. Celui ci ne se réveilla plus jamais. Toujours tremblant, Aïedal resta quelques secondes à fixer le cadavre, puis se dirigea avec raideur vers le tiroir à bougies de sa mère. Il en saisit six, ainsi qu'une pierre à feu. Puis il dessina sur le sol en bois de la chambre, à l'aide de la cire fondue d'une des bougies, un cercle aussi grand que son avant bras, puis réitéra l'opération pour former cette fois un pentacle. Enfin, il coula suffisamment de cire pour pouvoir fixer les cinq autres bougies à chaque extrémité de l'étoile, et les alluma. Dans la cire refroidie du cercle, Aïedal traça des symboles appris dans le livre lu la nuit même, puis il alla traîner le corps de son père près de la figure géométrique. Suffisamment proche, il en fit traverser de part en part la jambe droite du mort, en prenant garde à n'effacer aucun symbole. Soufflant de fatigue, le jeune démon s'assit et sortit de sa poche une des pages du livre, où étaient inscrits des mots de pouvoir. Il les récita sans une seule pause, si ce n'était pour respirer. Puis, après quelques instant durant lesquels la température avait brusquement chutée, soufflant un courant d'air glacial autour d'Aïedal, une silhouette se dessina dans la pénombre au dessus du pentacle, projetant une douce lumière blanche autour d'elle. L'âme du père d'Aïedal venait de se matérialiser. Le souffle court, le jeune démon fixa l'essence de son père, attendant les réprimandes habituelles. Qui ne vinrent pas. L'âme se mit à débiter un flot de paroles incompréhensibles, tout en s'agitant mollement. Reprenant difficilement ses esprits, Aïedal osa enfin ouvrir la bouche, et posa une question à son père. Comme s'il ne l'avait pas entendu, ce dernier continua à éructer, de plus en plus fort, secoué de spasmes maintenant violents. Le fils se remémora juste à temps une phrase du livre décrivant ce genre de comportement. L'âme était sur le point de se libérer du pentacle certainement trop petit pour accueillir un essence aussi puissante que celle là. Aïedal souffla alors la première des cinq bougies, qui s'éteignit dans un grésillement.
† Des années après cet événement, seul un vague souvenir flottait encore dans l'esprit d'Aïedal. Il était à présent devin de guerre, fournissant toutes sortes d'informations vitales aux soldats, tandis que ces derniers lui apportaient quelques prisonniers de guerre encore vivants. Aïedal avait appris à faire souffrir ses victimes avant de questionner leur esprit. Et il ne s'en privait pas. Tous les moyens, toutes les excuses étaient bonnes pour faire parvenir à ses oreilles le doux son mélodieux des cris de souffrance. Puis quand enfin il les achevait, parfois après des heures de souffrance, il apprenait ce qu'il désirait savoir en questionnant les âmes défuntes. Ayant depuis longtemps renforcé son pentacle avec des écritures démoniaques pour ne plus refaire la même erreur que dans le passé, il parvenait à tirer des informations des esprits les plus combatifs. Ainsi, il rapportait aux généraux où allait se déplacer l'armée ennemie, quant allait elle attaquer, ou bien qui allait mourir. Lorsque l'âme était bavarde, il apprenait même des détails secrets de la vie intime de certains démons, chose qui lui avait souvent été utile pour se sortir de mauvais pas. Il faut dire que même adulte, Aïedal était toujours sujet de quolibets quand à sa chétivité. De plus, les démons étant majoritairement des guerriers, ils le craignaient à cause de ses connaissances en matière de nécromancie, qu'ils prenaient facilement pour de la sorcellerie. Même à cela Aïedal devait faire face. Et bien qu'il pouvait torturer à loisir tout autant que prendre des vies, le jeune démon aspirait à autre chose. Aussi décida t-il de fuguer une troisième fois. Définitivement.
† Aïedal Morang'dar marchait dans la neige vers le Nord, sans jamais se détourner de son chemin, si ce n'était pour se nourrir. Lorsqu'il attrapait une proie, il la tuait promptement afin de ne pas attirer de prédateurs plus gros que lui avec du sang inutilement perdu. Ces animaux lui permettaient de s'orienter car, lorsqu'il questionnait leur âme, il se voyait renseigné par des images, des bruits et des odeurs. Aussi se dirigeait-il sans hésitation droit vers le Nord. Il savait que là bas il trouverait sa voie. Sa destinée. Grâce à la formidable puissance qu'était l'âme de son père, il avait appris beaucoup de choses sur son futur. Il savait qu'il allait devenir un devin de guerre quelques années plus tard. Il avait appris le meurtre de centaines d'innocents simplement pour percer le voile du futur. Il avait aussi prit connaissance de sa fuite actuelle, et savait ce qui l'attendait plus loin. Alors marchait-il vers son destin, s'étonnant sur le monde l'entourant, découvrant sans cesse de nouveaux paysages enneigés. Il s'arrêta alors que son ventre grondait. La faim le tiraillait, aussi se mit-il en quête d'une proie facile. Il repéra distinctement des traces de pas dans la neige fraîche, mais fut surpris de ne pas découvrir des empruntes d'animal. Il suivit les pas profonds d'un quelconque bipède passé là un instant plus tôt, et s'enfonça dans la forêt qui bordait sa route depuis quelques heures déjà. Une demi-heure plus tard, il traînait hors du couvert des arbres un jeune elfe -pas plus d'une dizaine d'années- à moitié mort de froid. N'ayant jamais vu de telle créature, Aïedal prit le soin de l'examiner après l'avoir proprement achevé. Puis il traça l'habituel pentacle entouré du cercle de runes, disposa le cadavre en son centre, alluma les bougies rituelles et entama sa litanie. Alors qu'il allait prononcer les dernières syllabes, il aperçut un unique flocon tombant du ciel, qui vint boucher une boucle de symbole magique, changeant irrémédiablement le signification du signe. Le démon n'eut pas le temps de finir sa phrase que l'âme du défunt s'élevait au dessus du corps, accompagnée d'un souffle incroyablement brûlant qui fit fondre la neige sur trois mètres de rayon, soufflant les cinq bougies dans le même mouvement. Eberlué et les fesses dans une flaque d'eau, Aïedal observa cette âme hurler de douleur s'accroupir sur elle même, puis elle se tourna vers le démon, les yeux prêts à sortir de leur orbite, et cria dans sa direction :
"La mort arrive ! Prenez garde à la Neige d'Argent, car ce sera elle qui écrira votre destin !"
Aïedal n'écoutait plus. Il entendait toujours la voix criarde du gamin, mais ne prenait plus garde aux paroles. La Neige d'Argent. L'âme de son père lui en avait parlé, des années auparavant. Et rien de bon n'avait suivi son discours. Le démon se releva d'un bond et s'enfuit en courant, droit vers le Nord, laissant l'âme virevolter en hurlant derrière lui. Même la faim s'était évanouie. Plus rien d'autre ne comptait que sa destination finale. Aïedal courut à en perdre haleine, laissant dans son dos un cercle d'herbe fraîchement débarrassée de son manteau de neige, avec en son centre ardent un unique flocon aux reflets métalliques.
Autres précisions : † Le pouvoir de nécromancie d'Aïedal n'est pas référencé dans la liste des armes et capacités, car ce n'est qu'une connaissance acquise dans les livres. Ce n'est donc pas une capacité naturelle, contrairement à sa faculté de se "changer en démon". De plus, n'étant pas très poussée, cette analyse lui a juste appris à discuter avec les morts. Il ne sait donc pas faire appel à des goules et autres morts-vivant pour l'assister. Si j'ai pris la liberté de rajouter cette caractéristique, c'est parce que ni le pouvoir de divination, ni la transformation, ne sont très puissants. En "démon", Aïedal ne devient pas un super balèze impossible à vaincre, et la Mort elle même ne se matérialisera pas devant lui avec une prière de nécroman. Avez-vous envoyé le code aux administrateurs ou modérateurs ? (Vous le trouverez dans le règlement (mais ça, normalement, vous le savez déjà)) Vous-même (facultatif) Votre surnom : A votre convenance ! Votre âge : 21 ans, comme le perso ! :p D’où vient votre avatar ? D'un manga dont j'ai oublié le nom (note à moi-même : refaire des recherches sur ce manga). Comment avez-vous connu ce forum ? Je suis l'un des créateurs ! x) Autre : Je suis certes un des créateurs de ce forum, mais je tiens jouer mon personnage du début à la fin. Je commencerais donc à 0 pts d'exp et gravirais un à un les échelons de la puissance ! Seules les étoiles et mon rang seront à leur apogée, pour bien rappeler qui je suis réellement. | |
|